Interview

Randy Block, nouveau Head-Coach pour la saison 2014-2015

Avec l’arrivée des premiers match de troisième division (ce dimanche pour les Chevaliers, au Stade de l’île Arrault, à 14h), le club a le plaisir de vous présenter le nouveau Head Coach, recruté pendant l’inter-saison, Randy Block. Bonne lecture!

Chevaliers: Bonjour Coach, est ce que vous pouvez vous présenter pour les personnes ne vous connaissant pas encore ?

Randy: Je m’appelle Randy Block. Je joue et coach le football américain depuis que j’ai 8 ans. J’ai joué au collège à l’université de Nothern Arizona. Et je coach depuis. J’ai été le Head Coach de 2 grands lycées en Californie, et assistant coach dans d’autres lycées. J’ai également été coordinateur défensif pendant deux ans dans un Junior College. J’ai deux enfants, Kyle et Austin, ce dernier étant joueur professionnel de hockey en Slovaquie.

C: Avez déjà coaché en dehors des US ?

R: J’ai entrainé la majorité de ma carrière aux US. J’ai cependant entrainé deux équipes en Europe: une en Italie et une au Danemark. Mais je préfère largement la France.

C: Quel était la dernière équipe que vous ayez entrainé ?

R: La dernière équipe que j’ai entrainée était Highland High School, en tant que Head Coach. C’est à Palmdale, en Californie. C’est une heure au nord de Los Angeles dans une région connue comme le High Desert. J’avais de nombreux joueurs de qualités. Beaucoup sont devenus des joueurs de College Football. Le Middle Linebacker de l’université de San Jose State (Californie) a joué pour moi… Et il était QB à l’époque! Un vrai monstre. Un autre de mes joueurs était DeShawn Shead. Il joue maintenant pour les Seattle Scumbags… je veux dire Seahawks. C’est un Defensive Back, numéro 35. Et oui, il a une bague de champion du Superbowl.

C: Que pensez-vous des Chevaliers d’Orléans ?

R: Je suis très excité d’être le coach des Chevaliers. Je suis assez impressionné par l’état d’esprit général et à quel point tout le monde s’entraine dur. On a un bon groupe de joueurs et cela a été fun de les entrainer pour le moment.

C: Quels sont vos objectifs pour cette année ?

R: Mes objectifs sont de gagner. Nous avons des bons joueurs qui ont une bonne compréhension du jeu et du foot en général. Je vais les aider à développer encore plus ces connaissances.

C: Aviez-vous déjà entendu parler du championnat français au préalable ?

R: Un ancien collègue à moi était le Head Coach d’une équipe près de Lyon, il y a deux ans. Ils ont gagné le championnat de 3ème division. S’il peut le faire, nous le pouvons également!

C: Merci pour votre temps. Désirez-vous ajouter un dernier mot ?

R: Je souhaite juste remercier les membres des Chevaliers et tous les joueurs. Grâce à eux, j’ai l’impression d’être à la maison et le bienvenu. Bien que je sois à Orléans depuis peu de temps, j’ai apprécié arpenter les rues. C’est un bel endroit. Comme j’étais un prof d’histoire en High School, avoir la possibilité de voir l’histoire française (châteaux, palaces, etc.) a été génial. J’attends avec impatience cette saison qui, je l’espère, sera couronnée de succès. Peace out!

Interview

Thomas Dalleau, de retour de la Coupe du Monde 2012

De retour d’Austin au Texas, où s’est déroulée la Coupe du Monde Junior de Football Américain, Thomas Dalleau, nous fait part de cette magnifique expérience.

Témoignage sur son parcours durant cette compétition : comment se sont déroulés la préparation, les matchs, et quelle fut l’ambiance sur le Campus des Longhorns…

Tous les matchs (12 rencontres au total) de la Coupe du Monde Junior sont visibles sur la chaîne Youtube d’USA Football.

 

Interview

Arnaud Gautier de Lahaut, un Chevalier à Laval

Arnaud Gautier de Lahaut est le dernier français en date à signer en CIS. Après deux ans au CEGEP de St Jean de Richelieu, l’ancien Chevalier d’Orléans rejoindra en effet le Rouge et Or de Laval la saison prochaine. Découvrez l’interview d’Arnaud par Olivier Rival pour EliteFoot :

EliteFoot: Quand et où as-tu commencé le foot ? Qu’est ce qui t’a poussé à jouer au football américain au départ ?
Arnaud: J’ai commencé le foot en 2007 aux Chevaliers d’Orléans après avoir découvert ce sport lors d’un échange scolaire de 3 mois en Ontario, Canada. À mon retour en France on jouait avec mes amis sur le parking du lycée mais je voulais plus, je voulais découvrir les côtés tactiques et physiques de ce sport en plus de l’esprit d’équipe qui semblait différent du soccer (que je faisais depuis que j’étais jeune). Et je n’ai pas été déçu avec la famille des Chevaliers.

EF: Comment t’es-tu retrouvé au Cegep de St Jean ?
A: Quand j’ai décidé d’aller jouer au Québec, j’ai contacté Sébastien Archambault, qui est un québécois qui a joué avec les Chevaliers lors de ma première année et qui est coach dans une école secondaire au Québec. Je lui ai envoyé mon cv sportif et un highlights. Il l’a transmis à ses contacts du niveau collégial et j’ai eu des réponses de 2 cégeps : St-Jean et CNDF. Ensuite j’ai choisi St-Jean car ils avaient des très bons coachs DBs et Sébastien habitait à St-Jean, c’était donc plus pratique pour moi et cela coutait aussi moins cher que l’autre cégep qui était un cégep privé.

EF: Tu pensais en partant au cegep jouer ensuite en CIS ?
A: Oui, bien sûr. Mon premier objectif était de jouer en universitaire, mais après y avoir réfléchi je me suis dit qu’il était mieux pour mon développement d’aller d’abord au niveau collégial afin de me familiariser avec le football canadien et de m’améliorer pour rentrer universitaire avec toutes les chances de mon côté. Et je ne regrette pas mon choix, car je ne pense pas que j’aurais pu aller à Laval il y a 2 ans.

EF: Avec quelles ambitions pars tu à Laval ?
A: C’est sûr qu’à plus ou moins long terme j’ai l’ambition de devenir partant et de gagner des coupes Vanier. Mais avant tout il va falloir que je travaille fort cette off-season pour commencer par être habillé aux matchs, jouer sur les special teams et profiter de toutes les occasions que j’aurais. En allant à Laval je sais que je vais être très bien encadré et que je vais pouvoir me développer et beaucoup progresser. Si je mets les efforts, les chances viendront et il faudra que je les saisisse…

EF: A quels postes peux-tu jouer ?
A: Je peux jouer toutes les positions du defensive backfield c’est-à-dire cornerback, halfback(qui est un DB au football canadien), nickel et safety, avec une petite préférence pour safety. Mais ayant déjà joué à toutes ces positions, j’irai là où les coachs me voient et ont besoin de moi. De plus, je peux aussi jouer sur toutes les special teams qui sont très importantes et sont souvent considérées comme la porte d’entrée dans l’équipe pour les recrues. Cela est encore plus vrai au football universitaire canadien qui se joue à 3 « downs ».

EF: L’équipe de France tu y penses ?
A: Oui, forcément j’y pense. J’ai déjà fait la coupe d’Europe de 2008 et la coupe du monde de 2009 avec l’équipe de France junior et c’est sûr que j’aimerais y retourner, avec les séniors cette fois. Mais là encore je laisse les coachs faire leur travail. De mon côté, je vais continuer de travailler fort, de progresser et d’avoir des bonnes performances et si un jour une convocation arrive alors je serais très content de représenter encore mon pays.

EF: Qu’étudies tu à St Jean et que vas-tu étudier à Laval ?
A: J’étudie les sciences humaines, ce qui équivaut à la filière ES des lycées. À l’université, je vais faire un baccalauréat en administration des affaires, ce qui mène à beaucoup de métiers dans des domaines comme le management, le marketing, les ventes ou les ressources humaines par exemple. J’aimerais aussi pousser mes études jusqu’à un MBA.

EF: Quels conseils donnerais tu à de jeunes joueurs français qui aimeraient faire ton parcours ?
A: Mon principal conseil serait de partir à l’étranger plus jeune que je ne l’ai fait, même si je reconnais que cela peut être une décision difficile. Je pense aussi que passer par les structures de haut niveau comme le CREPS est avantageux car c’est ce qui se rapproche le plus de ce qui se fait au Québec ou aux Etats-Unis. De plus, je sais qu’ils ont déjà plein de contacts au Québec et cela serait donc plus facile pour un jeune, qui serait alors bien conseillé et accompagné. Enfin, ça peut paraître classique comme conseil mais il faut travailler fort, que ce soit aux entrainements ou à la salle de musculation, et y croire, la confiance en soi est souvent sous-estimée mais elle peut faire la différence.

EF: Un message personnel ?
A: Je voudrais en profiter pour saluer mes premiers coachs et coéquipiers des Chevaliers grâce à qui je me suis passionné pour ce sport ainsi qu’à ma famille et mes amis que j’ai du « quitter » pour vivre mon rêve.